Culture

Le Tchad possède un patrimoine culturel et artistique très riche. Actuellement la carte culturelle et artistique du Tchad se présente comme suit :
• Théâtre
• Danse et chorégraphie
• Littérature
• Cinéma
• Peinture
• Musique traditionnelle
• Musique moderne
• Sports

Théâtre

Il existe une troupe nationale de théâtre. Dans l’ensemble, bien qu’encore amateurisme, le théâtre tchadien commence à s’affirmer. Au niveau de la capitale, quelques troupes assez rodées offrent des spectacles attractifs parfois originaux :
• Théâtre vivant Baba Moustapha
• Kadja Kossi
• Les Contemporains

Danse et chorégraphie

Trois ballets se distinguent : le Ballet National Tchadien, le Ballet Loma et le Ballet Té Bé Bar. Le Ballet National Tchadien a évolué depuis les années 1970 sous l’appelation de Ballet Djingué avant de devenir le Ballet National Tchadien le 04 Novembre 1989. Il a à son actif plusieurs tournées internationales et gagné beaucoup de prix : Festival de la Francophonie au Canada en 1975, Festival des Arts Nègres à Lagos au Nigéria en 1976, Festival d’été à Voiron en France en 1990.
Au niveau de la capitale, des groupes folkloriques représentant des communautés ethniques évoluent dans les dix arrondissements.

Littérature

Pendant longtemps le Tchad est resté un pays de tradition orale. La parole était le seul moyen de transmission des connaissances de génération en génération, qu’ils s’agissent des récits, des généalogies, des commentaires de certains rituels, des codes, des témoignages sur la vie passée. Cette tradition tient toujours une place de choix dans la vie des hommes. La littérature a progressivement commencé à prendre sa place dans la culture tchadienne et elle promet beaucoup. Utilisant le français ou l’arabe, des écrivains tchadiens se sont illustrés. Romanciers, dramaturges, poètes confirmés ou en herbe ont fait preuve de leur talent et ont contribué à donner à la littérature ses titres de noblesse. Ce sont :
• Antoine Bangui, né en 1933 : son premier livre « Prisonnier de Tombalbaye » est un témoignage de ce qu’il a vécu de 1972 à 1975 alors qu’il était emprisonné, sous le regime de Tombalbaye. Il a écrit en 1983 « Les ombres de Kôh » dans lequel il évoque ses souvenirs d’enfance, sa vie au village, et celle des gens, tout en laissant pointer en arrière plan le déchirement de la guerre et les espoirs pour l’avenir.
• Baba Moustapha, né en 1952 – 1982 : spécialiste du théâtre, il a écrit plusieurs pièces dont « Un mariage difficile », « Makarie aux épines » et aussi « Le commandant Chaka », dont l’histoire est située dans un pays imaginaire de l’Afrique colonisée et qui dénonce les dictatures militaires, les pouvoirs autoritaires qui plongent les peuples dans la misère.
• Maoundoé Naindouba, né en 1948 : il a écrit deux nouvelles, « La double détresse », « La lèpre » et une pièce « L’étudiant de Soweto » dans laquelle il dénonce l’apartheid.
• Noêl Nétonon NDjekery, né en 1956 : il a écrit essentiellement des nouvelles, dont « Goundangou » et « La descente aux enfers ».
• Joseph Brahim Seid, 1927 – 1980 : il a voulu traduire la beauté et les traditions de son pays à travers deux ouvrages : « Un enfant sous les étoiles » recueil de contes et « Un enfant du Tchad ».

Cinéma

Voici quelques réalisateurs tchadiens qui se sont illustrés :
• Edouard Sailly, il se consacre à la réalisation des journaux filmés du pays et parallèlement il réalise des courts métrages. « Largeau », un de ses premiers films, présentait les richesses archéologiques du Tessaly, aux limites du Tchad. Il a tenté en 1966 une expérience intéressante : « Le troisième jour ». Dans ce film il a voulu faire passer par l’image les sentiments des protagonistes tout en présentant les traditions africaines. Il realise aussi en 1969 « L’enfant du Tchad » et se lance dans une nouvelle aventure en 1972 avec un « A la découverte du Tchad », film documentaire. En suivant un itinéraire touristique, il fait découvrir les charmes de son pays.
• Haroun Mahamat Saleh, avec son court métrage « Maral Tanie »
• Serge Issa Coleo, réalisateur du court métrage « Un taxi pour Aouzou ».
Peinture

Musique traditionnelle

La musique traditionnelle occupe une place très importante. Au sud du Tchad, les Sara utilisent une très grande variété d’instruments : tambours, harpes, sifflets et le fameux koundou ou balafon, une espèce de xylophone portable. Dans l’ouest du Tchad, les populations ont développé un style tout à fait particulier, mêlant les instruments à vent comme les flûtes aigrelettes des kotoko, ou comme les trompes allongées à son unique des Kanembou et le chant. Au nord, existe depuis des siècles des castres de musiciens professionnels aussi bien narrateurs que chanteurs. Dans les régions sahéliennes, les deux instruments les plus répandus sont le balafon et la kora.

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